marie-martine mestre

ENTRE CHIEN ET LOUP

ENTRE CHIEN ET LOUP

 

C’était juste un peu chien, un peu loup…

J’étais allée en ville. Mes courses faîtes, j’avais flâné. J’adore observer ces moments de fin de journées, les gens fatigués, leurs pas les mènent nonchalamment chez eux. Ils sont contents de croiser des têtes connues, contents de se souhaiter joyeusement « bonne soirée !», de se proposer « tu viens boire un verre ? » Des papas et des mamans se dépèchent, la poussette du petit devant eux ; des gamins, devoirs faits ou encore à faire, profitent de ces derniers moments avant de revenir à la maison pour dîner.

 Le temps avait passé sans que je m’en soucie. Allez, maintenant c’est l’heure de rentrer ! Il fait encore jour, mais plus vraiment grand jour. Mon sac pendu en bandoulière posé presque sur le ventre, je traverse le champ de Mars aux feux du couchant… Et je m’engage dans la pente en épingle à cheveux qui va m’emmener jusqu’à l’Avenue de la Comète et chez moi… Un jeune gars dégingandé, le pas décidé, monte la pente, en sens inverse de mon trajet, en balançant les bras…Il n’a pas l’air inquiétant, me dis-je, rassurée car il n’y a personne que  lui et moi, dans cette pente encadrée de murettes. Il arrive à ma hauteur, et soudain il lance sa main vers mon sac et lance un « Rââââhhhh ! » digne d’un mauvais film d’horreur, juste au niveau de mon visage. Et j’entends plus soudainement encore un lion se mettre à rugir longuement. Un rugissement violent, rauque et bien sonore, jailli des profondeurs de mon ventre, emplissant mes poumons et ma gorge pour sauter en plein visage du gars…Qui se recule de surprise, fait un pas de côté et fout le camp sans rien chercher d’autre. Il venait d’apercevoir deux têtes se profiler sur le faîte du mur. Moi aussi je venais de les voir !  ça a dû achever de le faire fuir…. Je ne saurai jamais ce qu’il avait eu l’intention de faire : juste s’amuser à me faire peur ? Ou me voler mon sac ?  De toute façon, il en a été pour ses frais !!!

En tout cas, je me remercie de m’être souvent amusée à imiter le rugissement du lion, jusqu’à en vibrer de partout, en particulier lorsque j’animais des groupes thérapeutiques de Bioénergie pour apprendre aux participants et les entraîner à libérer leurs forces profondes, à sentir leur pouvoir sauvage. Ou en pleine nature face à des rochers de granit recevant en retour  l’impacte du choc sonore….Et mon gars ne s’attendait sûrement pas à m’entendre rugir de la sorte. Les vieilles dames n’est-ce pas, c’est fragile, ça s’effarouche facilement, mais ça ne rugit pas… J’en riais intérieurement en ouvrant ma porte !

 

Voilà ! Je venais juste de recevoir le baptême « du lion qui rugit »

Cela dit, je m’efforcerai de revenir plus tôt à la maison, pour ne pas fatiguer mon lion, à l’avenir…

ENTRE CHIEN ET LOUP

 

C’était juste un peu chien, un peu loup…

J’étais allée en ville. Mes courses faîtes, j’avais flâné. J’adore observer ces moments de fin de journées, les gens fatigués, leurs pas les mènent nonchalamment chez eux. Ils sont contents de croiser des têtes connues, contents de se souhaiter joyeusement « bonne soirée !», de se proposer « tu viens boire un verre ? » Des papas et des mamans se dépèchent, la poussette du petit devant eux ; des gamins, devoirs faits ou encore à faire, profitent de ces derniers moments avant de revenir à la maison pour dîner.

 Le temps avait passé sans que je m’en soucie. Allez, maintenant c’est l’heure de rentrer ! Il fait encore jour, mais plus vraiment grand jour. Mon sac pendu en bandoulière posé presque sur le ventre, je traverse le champ de Mars aux feux du couchant… Et je m’engage dans la pente en épingle à cheveux qui va m’emmener jusqu’à l’Avenue de la Comète et chez moi… Un jeune gars dégingandé, le pas décidé, monte la pente, en sens inverse de mon trajet, en balançant les bras…Il n’a pas l’air inquiétant, me dis-je, rassurée car il n’y a personne que  lui et moi, dans cette pente encadrée de murettes. Il arrive à ma hauteur, et soudain il lance sa main vers mon sac et lance un « Rââââhhhh ! » digne d’un mauvais film d’horreur, juste au niveau de mon visage. Et j’entends plus soudainement encore un lion se mettre à rugir longuement. Un rugissement violent, rauque et bien sonore, jailli des profondeurs de mon ventre, emplissant mes poumons et ma gorge pour sauter en plein visage du gars…Qui se recule de surprise, fait un pas de côté et fout le camp sans rien chercher d’autre. Il venait d’apercevoir deux têtes se profiler sur le faîte du mur. Moi aussi je venais de les voir !  ça a dû achever de le faire fuir…. Je ne saurai jamais ce qu’il avait eu l’intention de faire : juste s’amuser à me faire peur ? Ou me voler mon sac ?  De toute façon, il en a été pour ses frais !!!

En tout cas, je me remercie de m’être souvent amusée à imiter le rugissement du lion, jusqu’à en vibrer de partout, en particulier lorsque j’animais des groupes thérapeutiques de Bioénergie pour apprendre aux participants et les entraîner à libérer leurs forces profondes, à sentir leur pouvoir sauvage. Ou en pleine nature face à des rochers de granit recevant en retour  l’impacte du choc sonore….Et mon gars ne s’attendait sûrement pas à m’entendre rugir de la sorte. Les vieilles dames n’est-ce pas, c’est fragile, ça s’effarouche facilement, mais ça ne rugit pas… J’en riais intérieurement en ouvrant ma porte !

 

Voilà ! Je venais juste de recevoir le baptême « du lion qui rugit »

Cela dit, je m’efforcerai de revenir plus tôt à la maison, pour ne pas fatiguer mon lion, à l’avenir…

ENTRE CHIEN ET LOUP

 

C’était juste un peu chien, un peu loup…

J’étais allée en ville. Mes courses faîtes, j’avais flâné. J’adore observer ces moments de fin de journées, les gens fatigués, leurs pas les mènent nonchalamment chez eux. Ils sont contents de croiser des têtes connues, contents de se souhaiter joyeusement « bonne soirée !», de se proposer « tu viens boire un verre ? » Des papas et des mamans se dépèchent, la poussette du petit devant eux ; des gamins, devoirs faits ou encore à faire, profitent de ces derniers moments avant de revenir à la maison pour dîner.

 Le temps avait passé sans que je m’en soucie. Allez, maintenant c’est l’heure de rentrer ! Il fait encore jour, mais plus vraiment grand jour. Mon sac pendu en bandoulière posé presque sur le ventre, je traverse le champ de Mars aux feux du couchant… Et je m’engage dans la pente en épingle à cheveux qui va m’emmener jusqu’à l’Avenue de la Comète et chez moi… Un jeune gars dégingandé, le pas décidé, monte la pente, en sens inverse de mon trajet, en balançant les bras…Il n’a pas l’air inquiétant, me dis-je, rassurée car il n’y a personne que  lui et moi, dans cette pente encadrée de murettes. Il arrive à ma hauteur, et soudain il lance sa main vers mon sac et lance un « Rââââhhhh ! » digne d’un mauvais film d’horreur, juste au niveau de mon visage. Et j’entends plus soudainement encore un lion se mettre à rugir longuement. Un rugissement violent, rauque et bien sonore, jailli des profondeurs de mon ventre, emplissant mes poumons et ma gorge pour sauter en plein visage du gars…Qui se recule de surprise, fait un pas de côté et fout le camp sans rien chercher d’autre. Il venait d’apercevoir deux têtes se profiler sur le faîte du mur. Moi aussi je venais de les voir !  ça a dû achever de le faire fuir…. Je ne saurai jamais ce qu’il avait eu l’intention de faire : juste s’amuser à me faire peur ? Ou me voler mon sac ?  De toute façon, il en a été pour ses frais !!!

En tout cas, je me remercie de m’être souvent amusée à imiter le rugissement du lion, jusqu’à en vibrer de partout, en particulier lorsque j’animais des groupes thérapeutiques de Bioénergie pour apprendre aux participants et les entraîner à libérer leurs forces profondes, à sentir leur pouvoir sauvage. Ou en pleine nature face à des rochers de granit recevant en retour  l’impacte du choc sonore….Et mon gars ne s’attendait sûrement pas à m’entendre rugir de la sorte. Les vieilles dames n’est-ce pas, c’est fragile, ça s’effarouche facilement, mais ça ne rugit pas… J’en riais intérieurement en ouvrant ma porte !

 

Voilà ! Je venais juste de recevoir le baptême « du lion qui rugit »

Cela dit, je m’efforcerai de revenir plus tôt à la maison, pour ne pas fatiguer mon lion, à l’avenir…

ENTRE CHIEN ET LOUP

 

C’était juste un peu chien, un peu loup…

J’étais allée en ville. Mes courses faîtes, j’avais flâné. J’adore observer ces moments de fin de journées, les gens fatigués, leurs pas les mènent nonchalamment chez eux. Ils sont contents de croiser des têtes connues, contents de se souhaiter joyeusement « bonne soirée !», de se proposer « tu viens boire un verre ? » Des papas et des mamans se dépèchent, la poussette du petit devant eux ; des gamins, devoirs faits ou encore à faire, profitent de ces derniers moments avant de revenir à la maison pour dîner.

 Le temps avait passé sans que je m’en soucie. Allez, maintenant c’est l’heure de rentrer ! Il fait encore jour, mais plus vraiment grand jour. Mon sac pendu en bandoulière posé presque sur le ventre, je traverse le champ de Mars aux feux du couchant… Et je m’engage dans la pente en épingle à cheveux qui va m’emmener jusqu’à l’Avenue de la Comète et chez moi… Un jeune gars dégingandé, le pas décidé, monte la pente, en sens inverse de mon trajet, en balançant les bras…Il n’a pas l’air inquiétant, me dis-je, rassurée car il n’y a personne que  lui et moi, dans cette pente encadrée de murettes. Il arrive à ma hauteur, et soudain il lance sa main vers mon sac et lance un « Rââââhhhh ! » digne d’un mauvais film d’horreur, juste au niveau de mon visage. Et j’entends plus soudainement encore un lion se mettre à rugir longuement. Un rugissement violent, rauque et bien sonore, jailli des profondeurs de mon ventre, emplissant mes poumons et ma gorge pour sauter en plein visage du gars…Qui se recule de surprise, fait un pas de côté et fout le camp sans rien chercher d’autre. Il venait d’apercevoir deux têtes se profiler sur le faîte du mur. Moi aussi je venais de les voir !  ça a dû achever de le faire fuir…. Je ne saurai jamais ce qu’il avait eu l’intention de faire : juste s’amuser à me faire peur ? Ou me voler mon sac ?  De toute façon, il en a été pour ses frais !!!

En tout cas, je me remercie de m’être souvent amusée à imiter le rugissement du lion, jusqu’à en vibrer de partout, en particulier lorsque j’animais des groupes thérapeutiques de Bioénergie pour apprendre aux participants et les entraîner à libérer leurs forces profondes, à sentir leur pouvoir sauvage. Ou en pleine nature face à des rochers de granit recevant en retour  l’impacte du choc sonore….Et mon gars ne s’attendait sûrement pas à m’entendre rugir de la sorte. Les vieilles dames n’est-ce pas, c’est fragile, ça s’effarouche facilement, mais ça ne rugit pas… J’en riais intérieurement en ouvrant ma porte !

 

Voilà ! Je venais juste de recevoir le baptême « du lion qui rugit »

Cela dit, je m’efforcerai de revenir plus tôt à la maison, pour ne pas fatiguer mon lion, à l’avenir…



01/10/2015
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